vendredi 21 janvier 2011

Pour clarifier les idées sur le Chili

 Commentaire d’un article du Figaro, publié en décembre 2010


En 1970 Salvador Allende Gossens est élu président avec 36,69 %. (Élection avec trois candidats)

La droite divisée entre Jorje Alessandri (Parti National) et Radomiro Tomic (Démocratie Chrétienne) a obtenu presque 2/3 des suffrages.
La "révolution économique et sociale" est une véritable catastrophe, l'inflation atteint 508 %, les grèves se généralisent, le pays est au bord de la guerre civile. Allende organise des milices "ouvrières" et une sorte d'armée parallèle de type "brigade internationale" d'environ 8000 étrangers qui sèment la terreur dans tout le pays.  Dans ces milices « ouvrières », le fameux militant trotskyste et révolutionnaire professionnel Michalis Raptis dit Pablo, fut très actif.
En juin 1973, le général Pinochet s'oppose à une tentative de coup d'état fomentée par les USA.
Allende s’est mis à dos l’armée, l’église et les syndicats. Cela faisait beaucoup de monde !
Le 22 août Allende est destitué par le parlement qui demande à l'armée d'intervenir.
Le 11 septembre 1973 (eh oui, ça ne s'invente pas), l'action de l'armée commence par la prise de Valparaiso, s'étend à tout le Chili et finit par la prise du palais de la Monéda, où Allende se suicide  (se "suicide" ???).
La junte militaire qui vient de prendre le pouvoir est dirigée par l'amiral Mérino pour la marine, le général Leigh pour l'armée de l'air, le général Mendoza pour les carabiniers, et le général Pinochet pour l'armée de Terre, qui en 1974, sera nommé par ses pairs "chef suprême de la Nation". Les ex-milices et les révolutionnaires étrangers forment des maquis dans le nord qui seront anéantis au fil du temps par l'armée, notamment les paras.

La répression entraine près de 35 000 arrestations et 3100 morts et disparus.
Toutefois, les membres de cette junte ont la main moins lourde que leurs collègues argentins.
En 1980, le général Pinochet est élu président de la république avec 67% des voix, mais en 1988, il ne recueille que 45% des voix. Il organise alors la transition démocratique et laisse la place à son successeur civil, le démocrate chrétien Patricio Aylwin, en 1990.
Que cela plaise ou non, le général Pinochet à rétabli la démocratie, là où le "progressiste" Allende (le grand copain de Fidel Castro) l'avait confisquée.

1 commentaire:

  1. C'est sûr que c'est un point de vue pas commun. Mais bon, passer de 67% à 45% des suffrages en 8 ans, il a quand même bien dû faire quelque chose de pas très plaisant, non? Sans parler de tous les témoignages qu'on a de tortures etc...

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